l’histoire
Sandrine Sarroche ne cache pas sa joie d’avoir réussi à réaliser ce pour quoi elle est née : faire rire, chanter, parodier, tacler, présenter au public un miroir saignant de la réalité, mais non sans tendresse. Au début des années 2000, elle abandonne sa carrière d’avocate pour se consacrer à la scène. Dans un de ses premiers one-woman-show, JE suis Ségolène, elle révèle des talents d’humoriste qui lui ouvrent les portes des radios et télévisions à travers de mordantes chroniques. Après avoir récidivé dans le seule en scène (Nos amis les pipoles, La loi du talon...), en 2023 c’est son patronyme et rien que son patronyme qui sert de titre à son nouveau spectacle. Manière de dire qu’elle est devenue elle-même mais on se doute bien que ce n’est pas pour s’épargner...ce qu’ils en disent
Je pense que j’étais humoriste avant de devenir mère de famille. Ce qui est important, sinon on a envie de pleurer tous les jours ! En fait j’ai toujours fait du théâtre et j’ai toujours aimé être sur scène. Dès qu’il y avait une scène quelque part j’étais dessus ! J’ai fait du chant, et c’est vrai qu’originellement, quand j’étais enfant, je voulais devenir chanteuse. J’adore chanter. Quand je vais bien je chante, et quand je ne vais pas bien je chante aussi. Donc on ne sait jamais si je vais bien ou pas ! J’adore m’exprimer de cette manière, ce qui me posait pas mal de problèmes quand j’étais en entreprise ! Sandrine Sarrochece qu’ils en pensent
On regarde Sandrine Sarroche rayonner sur la scène et l’on se dit que c’est beau, un succès qui a pris le temps de grandir. Alix Girod de l’Ain, ElleÀ découvrir d’urgence, surtout en cette période anxiogène. Un souffle de légèreté, un zeste de folie et beaucoup d’éclats de rire : avouez que ça n’est pas du luxe. Quand en plus tel programme est porté par tant de charme, d’esprit et de vitalité : comment faire autrement que de le plébisciter ? Frédéric L’Helgoualch, Mediapart
Observatrice attentive de la société, Sandrine Sarroche passe l’actualité au crible avec un sens de la dérision affûté et un esprit d’une finesse sans pareil. Nathalie Simon, Le Figaro