Phèdre
Phèdre
Phèdre

Phèdre

aimer à la fureur

l’histoire

C’est l’histoire de Phèdre, femme du légendaire et puissant Thésée, roi d’Athènes, qui s’éprend d’Hippolyte, le fils que Thésée a eu avant elle, avec Antiope reine des Amazones. Cet amour impossible, incestueux, non seulement détruit Phèdre et Hippolyte, mais révèle la noirceur du monde, et la violence parfois des liens fragiles, ambigus, d’amour et de haine, de désir et d’interdit, qui unissent familles et enfants, sociétés. Thésée, qui aura affronté le pouvoir, les dieux, le monde souterrain des morts, ne résistera pas à l’amour interdit de Phèdre pour le jeune Hippolyte.

ce qu’ils en disent

Cette nouvelle traduction et adaptation s’inscrit dans un travail personnel de confrontation aux textes anciens (la Bible, saint Augustin, La Chanson de Roland, Virgile, Shakespeare...). Elle tente de faire entendre dans une langue française contemporaine la vigueur, la violence, l’étonnement de ce texte qui se met à résonner étrangement avec nos propres violences aujourd’hui. Frédéric Boyer
Mon désir de m’emparer de ce texte, tout à la fois poème et tragédie, s’est concrétisé lorsque j’ai pris connaissance de la traduction-adaptation de Frédéric Boyer : une langue flamboyante – baroque, mais aussi maîtrisée – secrète – elliptique, crue et drue. Une traduction qui ne tente pas à tout prix – tendance trop habituelle – de tout ramener à l’aujourd’hui – cette maladie réductrice de l’actualisation. Notre travail du texte s'est doublé d'un travail des corps, de leur matérialité, leur force, leur gaucherie, leur abandon. Leurs secrets. Leurs chutes. Georges Lavaudant

ce qu’ils en pensent

L’immense metteur en scène Georges Lavaudant donne à entendre le mythe de Phèdre dans sa brutalité archaïque, sa monstruosité originelle. Avec un quintet de comédiens remarquable et une nouvelle traduction cinglante de modernité. Gérald Rossi, Midi Libre
Étonnante pièce où s’agrègent trois passions aveuglantes. Sur cela, Lavaudant pianote. Chaque acteur étant comme une note. À chacun sa tonalité. Pas de décors, pas de costumes qui se la jouent. Des mots en acte et des acteurs en scène. Basta. Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart
Une version archaïque et limpide du mythe, sculptée par la puissance de la langue et la présence des corps. Agnès Santi, La Terrasse
2023
2024