l’histoire
En créant Vieux con ? à anthéa en juin 2021, Christophe Alévêque tentait d’expliquer à son petit dernier le monde « merveilleux » dans lequel il a mis les pieds. En penseur totalement libre, l’agitateur retraçait les moments forts de l’actualité d’hier et d’aujourd’hui. La suite de ce spectacle est encore plus délectable : un résumé succinct du premier épisode, puis l’humoriste faussement réac proclame haut et fort ne pas être en phase avec le monde moderne. Il ne supporte ni son hypocrisie, ni sa bêtise, ni son ordre moral. Du dérèglement climatique à l’éco-anxiété, de la démocratie malade au climat social dégradé, rien n’arrête la peur insufflée quotidiennement par les faits divers et le suivisme... Ajoutez à ce cocktail explosif, une petite Revue de presse actualisée à chaque représentation.ce qu’ils en disent
L’improvisation est un exercice extrêmement difficile. Je n’ai que quelques notes et, pour le reste, je me laisse aller. Et, à un moment donné, il faut une confiance en soi assez folle. Il faut quelque part être inconscient. Il ne faut pas raisonner. Il faut prendre cette liberté que l’on a et la glorifier, la survolter ! Il ne faut pas avoir peur de se planter. Et le reconnaître si c’est le cas. Je le dis sans aucune pudeur, j’ai besoin de vous, de vos rires, de votre énergie, j’ai besoin de cette communion, pour que continue à vivre cette liberté. Ce nouveau spectacle, construit comme une thérapie collective, se veut un magnifique exutoire. Ma devise n’a pas changé : rire avec le pire avec au final, un suspens toujours aussi torride : être ou ne pas être un vieux con «moderne» ? Christophe Alévêquece qu’ils en pensent
Le spectateur ne boude pas son plaisir d’entendre tout haut ce qu’il pense tout bas. Nathalie Simon, Le FigaroExutoire face à la folie du monde, thérapie collective pour citoyens déboussolés, le spectacle de Christophe Alévêque, insolent et revigorant, tient sa promesse : on en ressort plus léger que quand on est entré. Sandrine Blanchard, Le Monde
Christophe Alévêque n’a pas dit son dernier mot. Il veut encore rire de tout, crever les abcès. France Info