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après plus de 700 représentations, vu arrive enfin à anthéa
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l’histoire

À la croisée du théâtre d’objets, du cirque miniature et du clown involontaire, le spectacle Vu, solo pour manipulateur d’objets usuels, met en scène un personnage méticuleux, délicat et ordonné à outrance. Ce quidam un brin déjanté s’adonne à une cérémonie du thé. Il cherche à tout contrôler, et fatalement les accidents vont se succéder. La tension monte, l’histoire dérape. Transformation ou révélation de la vraie nature qui habite le personnage ? On rit autant que l’on s’émerveille des micro-bricolages en direct, on s’attendrit autant que l’on s’inquiète pour ce personnage miroir de nos propres folies.

ce qu’ils en disent

Jongleur de formation, j’ai choisi dans ce spectacle de manipuler des objets exclusivement usuels afin de les détourner de leur fonction initiale. La référence à la jonglerie est néanmoins présente au travers de la psychologie du personnage. Dans une époque où la tendance est manifestement devenue celle de courir après le temps, notre individu se pose et profite avec nous d’en avoir, du temps. Ce rythme lent qu’il impose nous plonge dans un état d’attention extrême, peu d’actions accomplies, ce serait tellement frustrant d’en rater une miette. Que va-t-il se passer avec ces objets qui une fois réunis ensemble prennent une tout autre finalité que celle qui leur était initialement destinée? Étienne Manceau

ce qu’ils en pensent

Il y a de petits spectacles de théâtre qui sont des grands moments. Vu est de ceux-là. C’est pensé, très drôle, et l’on souffre pour ce super-maniaque. Ouest-France
Étienne Manceau invite les spectateurs à entrer dans son univers créé autour de ses obsessions et de ses manies quotidiennes. Un solo fin et délicat. Pauline Fournet, La Montagne
Durant l’acrobatique théâtre d’objets d’Étienne Manceau se produit un phénomène qui dépasse le simple divertissement pour aborder une zone peu aisée à définir, où surgit une émotion à la fois artistique et relationnelle : il y aurait là comme du neuf, un renouveau du genre. Édouard Launet, Libération

rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du mercredi 11 décembre
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