l’histoire
Pétillante et enjouée, Violette Toussaint est la gardienne du cimetière de Briancion-en-Châlon, un petit village de Bourgogne. Son quotidien est simple et routinier, ponctué par le labeur et les confidences des habitués qui s’arrêtent boire un petit verre de Porto après avoir fleuri les tombes de leurs proches. Un matin, tout bascule avec l’arrivée d’un jeune policier marseillais venu déposer les cendres de sa mère sur le caveau d’un homme qu’il ne connaît pas, et qui n’est autre que le père de Violette. Des liens secrets entre les vivants et les morts remontent alors à la surface. Cette adaptation du roman de Valérie Perrin, mise en scène par Salomé Lelouch et Mikaël Chirinian, dresse le portrait magnifique d’une femme pleine de poésie et d’humanité, capable de rendre l’ordinaire exceptionnel.ce qu’ils en disent
Mettre en scène Changer l’eau des fleurs c’est faire vivre l’univers de Violette, un univers drôle, joyeux, parfois mélancolique mais jamais triste. Un monde dans lequel les disparus, les vivants, les morts et les coccinelles se côtoient. Violette a construit sa vie comme un manège, une forteresse à la fois colorée et isolée. Un monde où l’oubli et le déni l’emportent sur la vérité. Elle a érigé un rempart entre elle et le monde qui résiste puis lâche complètement lorsque le passé ressurgit avec force et violence. Renouer, se réconcilier avec son histoire, n’est-ce pas la promesse d’un avenir lumineux ? Salomé Lelouch et Mikaël Chiriniance qu’ils en pensent
Acteurs épatants de justesse et de poésie. Le récit se pare de magie ordinaire, de sorcellerie bon enfant, de merveilleux... et d’émotion à fleur de peau. Fabienne Pascaud, TéléramaC’est bouleversant ! Les acteurs sont d’une justesse parfaite et l’émotion nous tient jusqu’au bout, grâce à la subtile et délicate mise en scène de Salomé Lelouch et Mikaël Chirinian. Pauline Conradsson, Le Parisien
Un hymne à la vie ! Fidèle à l’humanité du roman, Violette Toussaint, magnifiquement incarnée par Caroline Rochefort, est une héroïne ordinaire, sensible, qu’on ne peut qu’aimer. Nathalie Simon, Le Figaro