l’histoire
Gabrielle est une femme sans fantaisie, qui voue une adoration sans bornes à son enfant. Mais le fruit de ses entrailles se révèle un prédateur pédophile. Quand elle découvre avec effroi quel monstre est vraiment ce fils adoré, il est déjà trop tard... Sous l’armure sévère éclate le cœur d’une mère. Comment survivre à la trahison ultime ? Où peut la mener son amour de mère ? Vacillante, Gabrielle part en quête d’elle-même. À quel moment s’est-elle trompée ? A-t-elle donc mal aimé ? Ou simplement trop ? Je suis la maman du bourreau nous emporte dans les profondeurs de l’âme humaine où s’entrechoquent les espoirs déçus, les promesses trahies et l’invincible amour. L’histoire vertigineuse d’une femme dont l’humanité nous bouleverse... Clémentine Célarié offre un jeu puissant, tout en détresse et retenue. La rencontre d’une grande comédienne et d’un texte bouleversant, grave et intense.ce qu’ils en disent
Au départ je mettais trop de moi dans ce rôle. Je suis très affective, et Gabrielle ne l’est pas. Elle est droite, elle se tient, c’est une aristocrate, très pieuse. J’ai beaucoup travaillé sur l’intériorisation de la douleur, sur le déchirement de cette mère. C’est fort pour moi de jouer l’amour face à l’horreur. Elle se tient seule, dans un lieu clos, et revit trente ans de maternité. Son fils... son dieu... sa chute... Elle est déchirée, c’est un cœur qui s’ouvre. C’est extraordinaire d’incarner un tel personnage, une telle intensité. Le décor participe de cette montée du doute, de l’effroi. Je suis fière de porter cette pièce et de revenir au théâtre, qui est le plus beau lieu de mes plus belles libertés. Clémentine Célariéce qu’ils en pensent
Seule sur la scène, Clémentine Célarié, bouleversante, ne fait qu’un avec son personnage, épousant jusque dans les moindres détails la douleur d’une femme trahie dans sa chair et dans son âme. Fabienne Pascaud, TéléramaClémentine Célarié est prodigieuse dans ce rôle éprouvant d’une femme qui, construite sur ses croyances et ses valeurs, voit l’édifice de toute une vie réduit en cendres. Jean-Dominique Réga, Le Dauphiné libéré
On ressort sonné par l’intensité de la charge émotionnelle de la pièce et par la finesse époustouflante du jeu de Clémentine Célarié. Falila Gbadamassi, France Info