Les événements périphériques, parfois tragiques, qui se déroulent dans l'intimité de la Needcompany ont inspiré l'écriture de La Maison des cerfs. Au moment où nous étions en tournée quelque part en France, l'une des danseuses, Tijen Lawton, a appris que son frère, le journaliste Kerem Lawton, avait été tué au Kosovo. La mort tragique de Lawton est le point de départ d'un texte sur un groupe de gens de théâtre confrontés de façon de plus en plus directe à la dure réalité du monde qu'ils sillonnent. Après La Chambre d'Isabella [2004] et Le Bazar du Homard [2006], ce spectacle constitue le dernier volet de la trilogie sur la condition humaine : Sad Face | Happy Face. Jan Lauwers
ce qu'ils en disent
Le théâtre en tant que médium a le lien le plus direct avec "la condition humaine" dans le sens où il est représenté par des gens et pour des gens. Il est nécessaire de rechercher cette humanité afin que le théâtre puisse se redéfinir pour pouvoir survivre. C'est pourquoi il est important de raconter de nouvelles histoires. L'art tombe toujours entre les plis de l'histoire, il est inutile et n'influence pas le moindre événement, et c'est là que réside sa mystérieuse nécessité. Jan Lauwers
ce qu'ils en pensent
Une soirée qui élargit le coeur. Un trait de lumière à travers une histoire profondément triste [...]. Dans une représentation qui rassemble en parallèle des éléments féeriques et dramatiques, Lauwers déploie un nombre toujours croissant d'espaces intermédiaires inconnus, à imaginer par le spectateur lui-même. Margarete Affenzeller, Der Standard Les spectacles partenaires sont disponibles à la réservation exclusivement pour les abonnés