l’histoire
Il s’agit d’une comédie contemporaine, où il est question d’un oligarque russe traqué, sanguin, crétin, jaloux. D’un détective féru d’art plastique et troublé par les pulls marins. D’une épouse innocente et empêtrée, poursuivie par un passé qu’elle veut rendre plus noir qu’il n’est. D’une oeuvre d’art en forme de tête de cochon qui se fera principal témoin de l’intrigue. De coups de fil menaçants et de progéniture indigne. D’amants qui sont des frères et d’hommes-grenouilles qui tombent amoureux. De cabaret et de robes en lamé. De travestissement en somme, car en fin de compte, personne ne sera en vérité ce que l’on croit qu’il est, et l’amour se déjouera des codes habituels.ce qu’ils en disent
De l’origine de la commande. L’idée a germé de convoquer un auteur, afin de le faire travailler sur le thème de la comédie policière, du vaudeville, revisitant et réactualisant ainsi avec lui les codes d’un théâtre un peu désuet. L’écriture truculente de Catherine Zambon s’est tout de suite imposée pour cette aventure. Voici donc le cahier des charges à partir duquel elle a écrit : "Comédie policière ou vaudeville prenant pour toile de fond la Côte d’Azur et la plage. Dans l’éventualité de sortir du théâtre pour aller jouer sur la plage et dans l’eau. Pour 4 acteurs".Alexandra TobelaimLe genre vaudeville ou comédie policière, si étranger à mon univers, me déroutait. Pourquoi me convoquer moi, qui piste plutôt le familial, l’humain et suis une habituée du Nord et de la Picardie ? Ces premiers échanges furent passionnants. Catherine Zambon
ce qu’ils en pensent
Alexandra Tobelaim se joue des lois du triangle amoureux et offre une parenthèse délicieuse, paradoxale et farfelue en adressant quelques pieds de nez aux règles du genre. La MarseillaiseLe texte de Catherine Zambon est en tous cas délicieux, fusant à toute allure et regorgeant de clins d’oeil hilarants. Alexandra Tobelaim dirige au millimètre un quatuor d’acteurs d’exception, qui s’amuse comme rarement sur scène comme dans un jeu d’enfants.La provence